__JAVERNANT____Aube en Champagne_________Historique

Article 5

Les habitants de la campagne sont peut en état de proposer au gouvernement des moyens d'améloration et de resource dans la position actuel des affaire du Royaume. Cependant les habitants de Javernant vont proposer d'après leurs faybles lumière ils se soumettent aux reflection de l assemblée baillage de troyes ils regarderaient comme très heureux si ont peut leurs savoir gré de leur bonne volonté et de la pureté de leurs intentions ils regarderaient la taille la capitation les vingtième et les droits dayde comme des impositions qu'on peut suprimer et remplacet comme ils vont le proposer la taille portée sur les propriétaire set le commerce de la campagne ; propriété doit estre imposer mais le commerce de l'exploitation et les denrées est liée justement l'un a l'autre et l'impost sur cette partye augmente la denrée de prime necessité puisse que le blé et le vin presque totalité du commerce des gens de campagne. La capitation est un impost qui par son titre seul, est odieux parce qu'il fait paye l'impost de son existance que l'on ne tient que de Dieu. Les vingtièmes sont une augmentation de charge sur la propriété dans la repartion ainsi que la taille aucasione double frais d'une partie de recepte ; le droit daydes comme ont la dit ci dessu article 3 est odieux par les vexations et excestion qui sont inseparable de sa perception elle entraine foulle de commis qui emporte un appointement aux gratiffication presque la moitié des droits sans compte les amendes confiscation et autre resource inconnus du produit, que les etats genéraux ex amine dans les coffres du Roy, pour ses quatres impost taille capitation le droit dayde que l'on offre au Roy le montant de ce produit net pas généralité que les etats provinciaux ce charges de faire remettre leurs cotte part chaque année par quartier dans les coffres du Roy, le produit sera le même pour létat et les peuples gagnerons en décharge le tiere de ce qu'ils payent la repartition de la somme que remplaceroit ces quatre impost pour comporter sur les propriétaires de fond et sur le commerce par ce que le commerce ce fait de deux manières par la vente et la revente des productions de la terre et par les manufactures, le produit de la terre cest une commenscité (commensalité : vivre ensemble) parfaitte avec l'industrie du commerce puisque le commerce ne peut ce faire qua vec la production. Aussi les propriétaires payent leur imposition a proportion de sa propriété. Si il loue ses biens, son fermier ne paieroit rien. Celui qui achette la denrée pour vendre et celui quil l'achète pour faire fabriquer celui qui la fabriqueroit celui qui la vendroit toute fabriquer, payeroient entre tous la moitié de l'imposition, on ne ferait plus d'entrave au commerce a la propriété les commercants s'imposeroient entre eux et règleroient annuellement la repartition. Celle des héritages seroient faittes d'après une evaluation de chaque propriété classée par cadastre, evaluation qui dureroie vingt ans, alors le propriétaire ne seroit pas puni en quelque façon par une augmentation d'impost lorsquil amelore son champ et celui qui pai. Négligence et defaut de soin ne feroit pas valloir le sien ce trouveroit puni parce quil payeroit dans la proportion du produit quil doit tiré de son héritage ce qui seroit un motif de mutation pour lui. Ces reflexions conbinés pouroient peut etre donner quelques idées Si elle sont susceptible d'inconvéniants.. on espere au moin quelle prouveront le desire des habitants de Javernant pour le bien et la vantage général. Le Clergé la noblesse ne pouront pas ce révoltés contre cette proposition lanéantissement des impost qhils payent ou leur fermier, leur conservent une portion de privillège qu'ils ne doivent pas avoir puis quils sont sujets livre (?) du Roy comme le tiers etat ; Le clergé objectera peut être qu'il a racheté la capitation on peut lui répondre avec fondement que lors de la création des imposts ceux qu'ils l'on rachetée ne l'on fait que pour eux même pllusieurs nobles magistrat et autres l'ont pareillement rachetée le rachat netoit que vie et leurs enfants le payent au jourd'hui.Le clergé prétent que ses doutes gratuit ont acquité son vingtième et que si on leurs ôte ces privilèges il faut apyer ses dette. Ce raisonnement na pas plus de fondement ; que celui du rachat de la capitation. Lors de l'imposition du dixiême sous louis ; ils doivent être imposé comme tout les proriétaires de biens fonds ils ont payér des sommes légère pour ce décharges des vingtièmes ils n'ont pas acquités les decimes par ses sommes légère. Si ; au lieu d'emprunter ils eussent payes comme ils auroient du faire il ne deveroient rien au jourd'hui. Sy les laics eusent fait commes eux des abonnement et emprunts pour les payes ils deveroient de très grosses sommes. Les laics sont pere de famille deffenseurs de l'etat en tant de guerre et payent beaucoup trop en comparaison du clergé qui ne paye presque rien ; qui na point d'embaras de famille et qui vit tranquillement en proffitant de ses dixieme du produit des sueurs du laboureur de la pierre des curés congruiste ainsi il est apresumés que leurs réclamations seront vaines si l'ont prend le parti proposé et même comme ministre de la religion ; fait pour donner l'exemple ; les habitants Javernant pense que le Clergé sera le premier a offrire lextintion de ses privilèges pour contribuer avec les laics , au service nécessaire a l'Etat avec d'autant plus de raison qu'ils prêchent sans cesse le mépris des richesses l'égalité entre les hommes, qui sont tous frère et sitoyens et sujet du même Roy.

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